OCTOBRE 2017
Cher(e)s lecteurs, lectrices,
Les pieuvres ont 9 cerveaux et de la créativité, elles voient avec leur peau ; les éléphants mémorisent leurs sources d’eau et de nourriture dans un rayon de 600 km, reconnaissent leur propre image dans le miroir ; les chimpanzés sont capables d’anticipation, d’empathie, utilisent des outils, se soignent avec les plantes adéquates, communiquent par vocalises et même utilisent des suffixes ; les corbeaux développent des stratégies ; les fourmis cultivent et sélectionnent des champignons, élèvent des troupeaux de pucerons. La liste est sans fin...
Mais les animaux, ‘les plus autruis des autruis’, selon la fameuse expression de Claude Lévi-Strauss ne sont au mieux considérés que comme des ‘locataires’ de la biodiversité. Et quand une espèce, comme l’abeille si impitoyablement exploitée par l’humain, est en cours de disparition, on invente un ‘robobee’ qui se moquera des pesticides… mais pas de son environnement naturel, car un robot-nature, on n’est pas près de l’inventer !
Et quand le dernier représentant d’une espèce en danger critique d’extinction s’éteint à jamais, il n’a droit à aucune oraison funèbre. Pourtant c’est bien un trésor vivant qui meurt. Un patrimoine génétique à nul autre pareil qui disparaît. N’oublions jamais que tous les éléments de la chaîne de la vie - dont l’espèce humaine n’est qu’un des maillons - sont liés et reliés. Un ‘patrimoine vie’ qui s’appauvrit sur la planète terre fera, à terme, de notre espèce, une espèce menacée.
Comme vous le verrez dans cette lettre, la Fondation Ensemble fait ‘sa part’, aidée par des donateurs. Participez, vous aussi, en vous mobilisant en faveur des espèces menacées.
Bonne lecture.